Êtes-vous un grand gentil ? Si c’est le cas, vous n’en êtes pas nécessairement ravi. Pour beaucoup de gentils, la vie est impossible parce qu’ils ont l’impression qu’on les prend pour des cons. On ne compte plus les forums sur lesquels beaucoup de gens demandent ce qu’il leur faut faire pour ne plus être trop gentil. Si la question vous turlupine vous aussi, lisez la suite de cet article.
Sommaire
Trop gentil : pourquoi c’est malsain
Vous avez probablement le sentiment d’être trop gentil. Mais qu’entend-on par-là exactement ? Une personne trop gentille est à la fois désireuse et capable d’aider les autres ; mais parfois elle le fait au-delà de ce qui est socialement convenable. Par exemple, une personne trop gentille accepte de donner un coup de main à la voisine. Mais elle n’aura pas le courage de dire à cette dernière qu’elle ne peut pas garder son bébé tous les soirs. Elle le fera, même si cette situation lui est préjudiciable.
De plus, les personnes trop gentilles ne sont pas forcément très appréciées, paradoxalement. En amour par exemple, un homme qui passe pour trop gentil est loin d’être séduisant, bien au contraire. Manifestement, cette situation entraîne plutôt un certain nombre de problèmes.
Surprenant, n’est-ce-pas ?
Ce n’est là qu’un exemple des inconvénients liés à une trop grande gentillesse.
Les conséquences de cette situation sont néfastes pour celui qui fait preuve d’une grande gentillesse. Parmi les effets négatifs les plus récurrents, on peut citer la dépression, le sentiment d’inutilité ; le sentiment de culpabilité, et la certitude de mener une vie qu’on ne maitrise pas vraiment. Qui aimerait vivre avec ce sentiment profondément ancré en soi ? Si vous êtes trop gentil et éprouvez de l’embarras en rapport avec cette situation, lisez la suite de cet article.
Apprenez à ne plus être trop gentil
On ne passe pas du statut d’une personne trop gentille à celui d’une personne « normale » en quelques secondes. Vous devez accepter de travailler à fond sur vous.
Voici 5 points essentiels sur lesquels vous pouvez agir :
Construisez vos propres convictions
Je vous propose avant tout la véritable raison pour laquelle certaines personnes deviennent trop gentilles. Êtes-vous prêts à l’entendre ? La voici : être trop gentil est souvent dû au fait qu’on n’arrive pas à construire ses propres convictions profondes.
Il s’agit parfois d’un problème lié à votre enfance, ou à votre adolescence. Vos parents ne vous laissaient peut-être pas vous exprimer ; ou vous laissaient penser que vous étiez méchant parce que vous n’acceptiez pas tout. Le changement exige donc avant tout que vous construisez votre conviction singulière et que vous appreniez à vaincre vos doutes.
Je vous propose un exercice pratique et très intéressant pour ne plus être trop gentil : prenez une feuille de papier, et répondez à cette question : « Quelle est ma vision de la vie ? Puis-je la défendre à tous prix, y compris face aux personnes qui ont souvent une influence négative sur moi ? »
Interrogez-vous sur des aspects précis tels que votre vision de la réussite ; l’emploi de vos rêves ; et bien d’autres questions importantes de ce type.
Parfois, le fait de présenter votre vision par écrit vous donne l’occasion de vous assurer que vous avez vraiment des convictions. Bien souvent, les personnes trop gentilles ne parviennent même pas à rédiger 2 lignes… Elles ne croient pas en grand-chose.
Si vous arrivez à écrire quoi que ce soit, c’est bon signe. Mais y croyez-vous ? Vous devez vous convaincre vous-même !
Affirmez-vous
La deuxième étape pour ne plus être trop gentil consiste à s’affirmer. Acceptez que vous êtes différent et défendez vos droits. Voici quelques actions précises à entreprendre dans ce but :
- Rédigez votre propre liste de droits inaliénables : ce que vous défendrez s’ils étaient violés, et ce par qui que ce soit. Il peut s’agir du droit de porter un certain type de vêtements ; du droit de discuter avec votre père contre l’avis de votre mère ; du droit de prendre votre pause au lieu de faire quelques minutes de travail supplémentaire… Plus votre liste sera longue, mieux c’est.
- Passez à l’action : Lorsque vous droits sont violés, dites quelque chose. Défendez-vous. Jurez-vous de ne plus jamais rien laisser faire sans parler.
- N’ayez pas peur d’annuler un rendez-vous si, le moment venu, l’idée de vous y rendre vous crispe et vous ennui profondément. Retenez que vous êtes toujours maître de vos propres choix et de votre temps même si vous vous étiez précédemment engagé.
Mais, vous demandez-vous, « dois-je être franc et direct ? »
Si vous voulez vraiment arrêter de passer pour un être trop gentil, il vaut mieux manquer de tact au début. Apprenez à dire les choses franchement. Vous aurez toujours l’occasion de travailler le tact plus tard. Mais si vous commencez avec des circonvolutions alors même que vous tentez de vous affirmer, vous n’irez pas très loin.
Pour plus d’informations sur ce sujet, je vous invite à lire cet article sur l’affirmation de soi.
Apprenez à dire non
Voilà l’étape la plus importante. Pour cesser d’être trop gentil, vous apprendrez désormais à dire non.
Comment vous y préparer ?
Commencez par lire cet article sur la capacité à dire non. Puis, allez plus loin. Une fois de plus, vous devez rédiger une sorte de « contrat du non ».
Répondez par écrit à la question :
« Qu’est-ce-que je ne ferai plus contre mon gré, même si d’autres personnes ne seront pas contentes ? »
Là encore, plus la liste est longue, mieux c’est. N’épargnez pas nécessairement vos proches. Ce sont eux qui profitent plus souvent de vous, et vous culpabilisent ensuite. Si certains de vos proches vous sollicitent un peu trop, faites votre « contrat du non » et prenez l’engagement mental de ne plus accepter ce qui n’est pas acceptable.
Passez à l’action et soyez patient
Maintenant, vous pouvez passer à l’action. Comment ? Eh bien, vos proches, connaissances et amis seront peut-être nombreux à venir vers vous. C’est l’occasion d’appliquer les différents éléments listés plus haut.
Commencez par défendre vos opinions pour ne plus être trop gentil. Vous avez sans doute un avis sur la politique, le sport, ou la façon de se nourrir. Tant que cela est possible, faites savoir ce que vous pensez.
Ensuite, respectez scrupuleusement votre « contrat du non ». Chaque fois que vous le pouvez, refusez ce qui ne convient pas.
Mais là encore, vous gagnerez à faire preuve de patience. Ce n’est pas du jour au lendemain que vous parviendrez à refuser de vous faire exploiter par d’autres personnes. Donc, si vous manquez de courage dès le départ, ne baissez pas les bras. Continuez de travailler pour défendre vos points de vue, puis accepter de dire non.
Évitez les extrêmes
Répondons à présent à cette question simple : quand on n’est pas trop gentil, est-on forcément méchant ?
C’est ce que prétendent de nombreux pseudo-spécialistes. Mais ce n’est pas exact. Il n’est pas bon d’aller contre sa nature. Être gentil est une vertu qui vous rendra plus heureux. Par contre, être trop gentil vous sera très souvent préjudiciable.
Restez donc gentil. Comment ? Eh bien, restez courtois, mais ne le soyez pas trop. Restez aimable, mais n’acceptez pas tout et n’importe quoi. Restez généreux, mais ne vous privez pas nécessairement dès que quelqu’un dit manquer de quelque chose.
Ne tombez pas dans les extrêmes, et votre changement sera plus visible et plus agréable pour vos proches.
J’en ai terminé. Si vous êtes gentille (non, pas trop), vous accepterez sans doute de partager l’article, mais aussi de laisser vos avis sur ce sujet délicat n’est-ce-pas ? Rendez-vous dans l’espace dédié aux commentaires ci-dessous.
Vos articles sont tout a fait exceptionnels, appliques.et syntetiques Vous demontrez que l’ homme, tant qu;il vit peut se developper en apprenat des choses nouvelles, ayant ainsi la possibilite unique de se liberer.
Bonjour,
Merci pour ton commentaire
Ravi que cet article te plaise
A très vite sur Penser et Agir
Mathieu
c’est Bein d’être gentille
Bonjour,
Merci pour votre commentaire ! Être gentil est définitivement une qualité admirable, mais comme vous l’avez vu dans l’article, tout est question d’équilibre. Il est important de se rappeler qu’être gentil ne signifie pas se négliger soi-même ou laisser les autres profiter de notre générosité sans limites. Gardons à l’esprit que nous méritons aussi respect et considération. Continuons ensemble à trouver cet équilibre où nous pouvons être gentils, sans pour autant nous oublier.
À très vite au détour d’un article,
Fina – Community Manager pour Penser-et-Agir.fr
Concernant le fait de dire « Non » : c’est notre droit le plus strict. Si une personne nous formule une demande, c’est nous qui avons le pouvoir de lui répondre affirmativement ou négativement. Et même si elle nous demande pourquoi on lui répond ce « Non », on n’est pas forcé de lui répondre car c’est elle qui est en position de faiblesse, étant la demandeuse.
Bonjour,
Merci pour ton commentaire et pour ces précisions
A très vite sur Penser et Agir
Mathieu
Merci beaucoup
Bonjour,
Merci pour ton commentaire
Ravi que cet article te plaise
A très vite sur Penser et Agir
Mathieu
c’est vraiment important !!
Bonjour,
Merci pour ton commentaire
Ravi que cet article te plaise
A très vite sur Penser et Agir
Mathieu
Salut ! Je suis souvent très sympa avec mes amis, mais je ne gros, à cause de toute la nourriture ue j’ai sur moi… Par exemple, alors que mes copains et toute l’école mangent la nourriture dégoûtante de la Cantine, je mangerai un bon repas fait maison, c’est parce que j’ai une allergie qui ne me permet pas de manger la nourriture de la Cantine…
Alors ils se mettent à m’embêter en me donnant des surnoms en rapport à mon physique…
En éspèrant que ma vie changera, Merci !
Bonjour Aline,
Merci pour ton témoignage
Courage à toi
A très vite sur Penser et Agir
Mathieu
Ces pistes sont bien sur intéressantes, mais je suis surpris par certains termes utilisés à savoir aider les autres « au delà de ce qui est socialement convenable », devenir une personne « normale »…. L’objectif de devenir « socialement convenable » et d’être une personne « normale » ne me parait pas en accord avec celui de réussir à affirmer sa personnalité, bien au contraire…
Bonjour !
Merci pour ton commentaire.
Je trouve ta remarque très intéressante, je vais la prendre en compte.
C’est un plaisir de te lire 🙂
A très bientôt sur Penser et Agir,
Mathieu.
comme on dit : trop bon, trop c… C’est typiquement mon cas. Résultat, je suis un bailleur avec des loyers impayés que je ne vais pas pouvoir récupérer du tout (je n’avais pas exigé de cautionnaire car le locataire qui s’est présenté vivait seul et je ne voulais pas être discriminante)…
Et au travail, je me suis faite bouffer, car je trouvais des excuses à des personnes qui essayaient de me « saper », donc je n’ai pas su du tout me défendre, pensant que me montrer conciliante suffirait. Donc dans le même temps, plus de salaire car je suis tombée en dépression à force de maltraitance et j’ai dû m’enfuir de ce travail pour me préserver….
J’ai déjà eu des déboires par le passé avec des gens qui ont parfois bien profité de moi et m’ont culpabilisé quand je me suis rendue compte (un peu tard), et que j’ai alors voulu dire non. Mais jusqu’ici, cela ne m’avait pas servi de leçon.
Je pense qu’il va falloir que je change profondément si je ne veux pas finir SDF !!!!!!! Voilà où ça mène la gentillesse !!!!
Bonjour,
Merci pour ton commentaire et pour toutes ces précisions.
À très vite dans un prochain article,
Mathieu
Je me retrouve dans ce que vous avez publié. Je suis le genre de personne qui laisse passer le bonheur des autres avant le mien et après on me rembourse avec l’ingratitude. Des fois quand je suis seul je me demande si avec cette gentillesse vais-je pas finir SDF ou vivre une vie que je n’ai jamais voulu ? Maintenant après avoir lu votre poste je vais essayer de m’améliorer même si cela doit prendre du temps car cela en vaut vraiment la peine. Merci 🙏🏽
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Savoir que cet article vous a aidé nous encourage à continuer dans cette voie.
Bien à vous,
Fina – Community Manager pour Penser-et-Agir.fr