A un moment donné, on a l’impression que la vie est tellement belle et stable qu’on a peur qu’il y ait le moindre bouleversement dans ce confort. Malheureusement, derrière ce confort qu’on pense acquis se cachent beaucoup de pièges. La peur, le manque de confiance en soi, la création d’une zone de confort… font qu’on peut parfois devenir dépendant de beaucoup de choses sans s’en rendre compte. Ne passez pas à côté de cet article où vous allez découvrir comment identifier une chose qui crée une dépendance et vous en débarrasser rapidement.
Sommaire
Qu’est-ce qu’une chose qui crée une dépendance ?
La dépendance peut être définie comme la force d’un lien entre deux entités. Elle se manifeste souvent par une envie irrépressible de faire quelque chose bien qu’on soit conscient du danger derrière cet acte. Lorsqu’il s’agit d’une dépendance à l’alcool, la drogue ou à toute autre chose dont l’abus est dangereux, il est facile de prendre conscience de la dépendance. Lorsqu’il s’agit d’objets de notre quotidien ou de relations humaines, c’est beaucoup plus difficile. Si je vous dis par exemple que plus 5 personnes sur 10 dépendent maladivement de leur téléphone portable, allez-vous me croire ?
Pourtant selon un rapport de Deloitte, 59% des français manipulent leur téléphone dans l’heure qui suit le réveil. Ça parait normal, parce que le téléphone joue un rôle très important dans notre vie. Mais en réalité, rien ne justifie cette envie irrépressible de vérifier si on a reçu un message ou un email juste après le réveil. Cette chose qui crée une dépendance peut avoir des conséquences lourdes allant des accidents par inattention à la destruction des couples. Mais pourquoi ? Parce qu’on n’est pas conscient que le Smartphone crée une dépendance dans notre vie.
Comment faire quand ce n’est pas une chose ?
Dans les relations humaines également, la dépendance peut s’installer. On parle de dépendance affective et de relation toxique. Ici, c’est beaucoup plus compliqué de prendre conscience de cette dépendance parce qu’une personne amoureuse est souvent aveugle ou refuse de voir. C’est à juste titre que Charlotte Elisabeth affirmait :
L’amour se dit aveugle, mais n’en croyez rien, c’est une malice ; s’il ne voit pas, c’est qu’il ferme les yeux. Il connaît si bien le danger qu’il ne le regarde pas, de peur d’être obligé de le fuir. Pauline de Meulan
Nous ne nous rendons même pas compte qu’il ne s’agit plus d’une relation amoureuse, mais d’une relation toxique. Peu importe ce à quoi vous êtes attaché, les symptômes sont souvent les mêmes. Si vous vous reconnaissez dans les signes ci-dessous, c’est qu’il y a bien une chose qui crée une dépendance dans votre entourage. Répondez à cette question :
Ai-je un objet dont je ne peux me passer pendant un temps raisonnable ?
Vous êtes peut-être amateur de vin ? Que se passe-t-il en vous quand vous vous en passez pendant 2 semaine par exemple ? Observez vos pensées, vos émotions pendant ce temps. Si ça semble impossible à vivre pour vous, alors dites-vous qu’il y a une dépendance et qu’il faut vous traiter. Dans le paragraphe suivant, je vous livre une technique classique, mais incroyablement efficace pour s’en sortir les doigts dans le nez.
Cet article sur les pensées obsessionnelles pourrait aussi vous aider si le type de pensées auxquelles vous êtes confrontés à tendance à vous détruire de l’intérieur.
Trois actions pour sortir de la dépendance à une chose ou à une personne
Première action : Accepter et reconnaître le problème
Comme nous l’avons expliqué plus haut, il n’est pas toujours pas facile d’accepter qu’il y a une chose qui crée une dépendance chez nous. Peut-être avons-nous peur de perdre cette situation qui nous arrange ? Et si était enfin venu le moment de dépasser ses peurs ? Peu importe la raison, la première étape est de prendre conscience du problème. Vous ne pouvez pas lutter contre un mal que vous ne voyez pas. Il faut donc vous remettre en question, posez des questions à vos proches jusqu’à ce que le problème de la dépendance soit clairement identifié dans un premier temps. Ensuite, vous devez l’accepter même si c’est douloureux. Ça pourrait vous prendre du temps pour trouver cette chose qui crée une dépendance chez vous. Soyez donc patient et ça viendra. Mais comment s’en débarrasser une fois qu’on a identifié cette chose ?
Deuxième action : il faut s’en priver progressivement
La deuxième étape pour s’en sortir est de vous en séparer progressivement. Cependant, il faut faire attention. Si cette chose qui crée la dépendance en vous est la cigarette par exemple, arrêter brusquement sans suivi peut vous créer d’autres problèmes de santé. Ne le faites-donc pas sans un accompagnement de qualité.
Au début, allez à votre rythme face à cette chose qui crée une dépendance chez vous. Il y a un proverbe qui dit : « petit à petit l’oiseau fait son nid ». Félicitez-vous de chaque petit progrès que vous faites. A cette étape, il sera nécessaire d’augmenter votre confiance en soi pour avoir plus d’assurances et atteindre cet objectif que vous vous êtes fixé. Enfin, la dernière étape est l’évaluation de vos résultats.
Troisième action : où en êtes-vous ?
Dans la vie personnelle ou professionnelle, il est important de faire des bilans de compétences pour avancer. Vous devez donc évaluer l’état d’avancement par rapport aux objectifs fixés. Cette évaluation vous permettra de conclure si vous dominez cette chose qui crée une dépendance en vous ou pas. Parfois, il est même nécessaire de faire face à la tentation pour être sûr qu’on a vraiment pris le dessus.
Fuir un problème ne permet jamais de le résoudre. Avez confiance, n’hésitez pas à affronter la chose qui crée une dépendance chez vous. En cas de réussite, continuez à être vigilent pour ne plus tomber dans l’erreur. Si vous avez échouez, retournez à la première action et redoubler d’ardeur. Ce n’est que par le travail on parvient à ses fins.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Vous avez peut-être un point de vue différent ou une expérience à partager ? Les autres visiteurs et moi-même seront ravis de vous lire. A vos plumes donc et n’hésitez pas à partager l’article avec vos proches pour qu’ils nous disent aussi ce qu’ils pensent des choses qui créent de la dépendance.
D’ailleurs, une étude menée par l’Université d’Oxford en 2016 a montré que le sevrage brutal est plus efficace que le progressif concernant la cigarette. Dans ce cas, qu’est-ce qui pourrait expliquer que le fait d’arrêter d’un coup soit plus efficace ?
Bonjour,
Merci pour ton commentaire
Il ne s’agit pas là d’efficacité mais de confort de vie. Pourquoi rester dans un inconfort alors qu’on peut s’en débarrasser au plus vite?
A très vite sur Penser et Agir
Mathieu