Avez-vous déjà pris un moment pour réfléchir à vos échecs ? Pourquoi et comment manquez-vous votre cible, vos objectifs ? Quel est le facteur qui a fait que vous avez raté votre coup ? Non ? Vous ne l’avez jamais fait ? Eh bien, il est temps de faire une petite mise au point. Charles Pépin, philosophe, écrivain et journaliste français, vous propose son livre « Les vertus de l’échec » pour faire un petit travail d’introspection personnelle.
Publié par Allary Éditions en 2016, ce livre est un essai qui s’étend sur 192 pages. Les 16 chapitres qu’il contient font l’apologie de l’échec, le réhabilitent et le présentent comme une source de motivation. Le lecteur apprend alors les attitudes à adopter face à l’insuccès pour mieux réussir ses projets, son activité et plus généralement, dans la vie. Pour ce faire, cet ouvrage vous invite à « changer de regard sur l’échec », à ne plus le considérer comme une bête noire, mais comme une véritable opportunité.
Sommaire
Les vertus de l’échec : à quoi s’attendre avec ce livre ?
Le philosophe ne propose pas de solutions magiques ou préétablies pour aller au-delà de l’échec. Pour mieux révéler sa « valeur », il s’appuie sur la vie de plusieurs artistes, sportifs, hommes politiques, scientifiques et entrepreneurs. C’est d’ailleurs pour cette raison que chaque chapitre repose sur une citation d’un philosophe ou d’un personnage illustre. Ce sont des personnes qui n’ont pas succombé aux difficultés et qui ont appris à prendre du recul pour mieux rebondir.
Elles ont appris de leurs erreurs, se sont améliorées et sont parvenues au succès. « Les vertus de l’échec » recense de nombreuses petites anecdotes à ce sujet. Ces différents exemples constituent pour le lecteur une arme qui lui permettra de lutter contre le désespoir avec persévérance et audace.
Dans un style simple et accessible, la philosophie et la pédagogie du livre enseignent également l’optimisme. Il contient alors des citations et pensées positives qui ouvrent les yeux du lecteur sur les opportunités qu’offre l’échec et le préparent à l’accueillir comme une situation normale.
La vision existentialiste de cet ouvrage
Dans la société française, l’échec revêt un aspect négatif et fort dévalorisant. Si Les vertus de l’échec suscite autant d’intérêt, c’est sûrement parce que le livre vise à inverser ce schéma de pensée. Aujourd’hui, le manque de réussite demeure une tare qui montre l’incompétence et les limites de l’individu. Il est souvent considéré comme une situation honteuse à éviter absolument. En effet, nous sommes encouragés à faire tout notre possible pour atteindre le succès. Dès la petite enfance, on nous apprend à quel point la réussite est importante. La preuve, aucun parent ne sera fier de voir sa fille ou son fils être le dernier de la classe. Les bonnes notes sont, quant à elles, acclamées.
Et Les vertus de l’échec ambitionne à ne plus voir l’échec comme quelque chose de mal, comme un dysfonctionnement, comme un péché. Plus concrètement, Charles Pépin met l’accent sur l’aspect formateur de l’insuccès aux États-Unis. De plus en plus, les banques américaines accordent effectivement des prêts aux entrepreneurs ayant fait faillite.
Outre-Atlantique, l’échec reste une mine d’expériences et d’apprentissage. Bien mieux, la capacité à rebondir après un échec se perçoit comme un signe d’audace. Dès lors, la réussite est la somme des coups bas de la vie et du courage à ne pas lâcher. C’est ce que l’auteur fait comprendre à travers son livre Les vertus de l’échec, et en faisant référence à la vie de plusieurs personnalités comme Charles de Gaulle, Thomas Edison, J.K. Rowling, Rafael Nadal, Steve Jobs ou Barbara.
Il nous apprend que l’échec est une seconde chance pour prendre du recul, étudier ses faiblesses et se relancer. Cette opportunité permet de définir de nouvelles stratégies et agir en évitant les mêmes erreurs. Dans ce contexte, convaincu du succès possible, l’individu s’accroche à la vie en assumant ses responsabilités.
Le livre dans ses grandes lignes
Pour Charles Pépin, les échecs ne définissent pas ce que nous sommes en réalité. Avec Les vertus de l’échec, il rejoint alors la philosophie existentialiste de Jean-Paul Sartre. Lui qui disait « L’histoire d’une vie, quelle qu’elle soit, est l’histoire d’un échec. » Il veut également apporter un nouveau regard sur le potentiel de l’échec, plus que la réussite. En France, plus que dans d’autres pays, les figures d’exemple (parents, personnalités publiques, hommes politiques, grands sportifs, etc.) rechignent à parler de leurs parcours pas très brillants. On ne parle que des grandes réalisations, des exploits, des performances… L’échec, lui, n’est pas vu d’un bon œil.
C’est justement cette façon de penser que Charles Pépin veut éradiquer avec Les vertus de l’échec. Il défend son point de vue à travers 16 chapitres.
- L’échec pour apprendre plus vite.
- L’erreur comme seul moyen de comprendre.
- La crise comme fenêtre qui s’ouvre.
- L’échec pour affirmer son caractère.
- L’échec comme leçon d’humilité.
- Et l’échec comme expérience du réel.
- L’échec comme chance de se réinventer.
- L’échec comme acte manqué ou heureux accident.
- Pourquoi l’échec fait-il si mal ?
- Oser, c’est oser l’échec.
- Comment apprendre à oser ?
- L’échec de l’école.
- Réussir ses succès.
- La joie du combattant.
- L’homme, cet animal qui rate.
- Notre capacité de rebond est-elle illimitée ?
Les vertus de l’échec : comment comprendre son aspect psychanalytique ?
En se fondant sur la psychanalyse, l’auteur présente l’insuccès comme un acte manqué. L’individu qui échoue possède la chance de se questionner sur ces désirs profonds et sur son être. Dès lors, il peut prendre du recul et trouver des solutions pour réaliser ses rêves. L’absence de réussite reste donc l’occasion d’apprendre à se connaître véritablement.
À titre illustratif, il évoque le cas du japonais Soichiro Honda. Refusé à un poste chez Toyota, il sombre dans le chômage. C’est sûrement le scénario le plus courant aujourd’hui. C’est probablement pour cela qu’il figure dans Les vertus de l’échec. Alors Soichiro Honda s’est-il laissé aller ? Non, bien sûr. Plus tard, il a même réussi à fonder sa propre entreprise de fabrication de véhicules avant de remporter un succès fulgurant. Charles Pépin estime que s’il a échoué chez Toyota, c’est que son désir profond n’était pas de devenir salarié. Ce résultat provient de la satisfaction de son projet d’être un entrepreneur.
Cet échec à l’entretien d’embauche est ainsi perçu comme une occasion qui lui a permis de se connaître davantage. Loin d’être une faute irrémédiable, il peut être considéré comme un moment privilégié selon Les vertus de l’échec. Une occasion où l’individu, confronté à la réalité, prend conscience de ses limites. Il s’agit également d’une véritable aubaine pour se remettre en question, pour arriver à une meilleure connaissance de soi et, bien évidemment, pour redéfinir les priorités et les envies.
Cette expérience vous incite, vous pousse, vous oblige à vous surpasser. À ce moment précis, soit vous vous laissez sombrer, soit vous vous lancez un défi sain pour obtenir un résultat positif la prochaine fois que vous tenterez le coup.
Alors, faites le bon choix.
Que retenir du livre « Les vertus de l’échec » ?
L’idée centrale du livre de Charles Pépin n’a peut-être rien d’étonnant. Après tout, la culture de l’échec est quelque chose qui se fait déjà assez souvent dans d’autres régions du monde, en particulier aux États-Unis. Cependant, en France, ce n’est pas encore le cas. Il invite alors ses lecteurs à « changer de regard » et à le considérer comme une chance, une opportunité pour réévaluer les ambitions de chacun. Son approche, quelquefois très directe, vise à inverser cette opinion que la plupart trouvent instinctivement difficile à accepter : l’échec peut être un important tremplin vers le succès.
Les vertus de l’échec, ce livre qui ose chambouler la croyance populaire, relate alors l’expérience des plus grands noms que l’on connaît déjà très bien. Il s’appuie sur d’autres cultures, concepts philosophiques et citations venus d’ailleurs pour vous pousser à aussi oser à votre tour, à tenter votre chance. À vivre pleinement tout simplement.
Bien évidemment, ce n’est pas la seule leçon qu’on peut tirer de son livre.
L’échec est une exhortation à dépasser ses propres limites
Cet ouvrage incite donc le lecteur à surpasser les obstacles et les barrières pour oser. Ici, le philosophe prôné dans Les vertus de l’échec s’inspire de la célèbre pensée de Friedrich Nietzsche : « Deviens ce que tu es ». En réalité, le fait d’échouer n’est pas une fin en soi. L’auteur nous pousse alors à réfléchir de façon minutieuse au manque de réussite afin de comprendre ce qu’il nous apporte.
Pour Charles Pépin, il existe alors plusieurs possibilités d’actions à entreprendre pour atteindre ses objectifs. Après tout, il est quasiment impossible d’obtenir des résultats sans travail. Le destin se bouscule, le succès se cherche. Mais l’essentiel réside dans les leçons que nous tirons de nos erreurs, selon Les vertus de l’échec. L’un des cas impressionnants évoqués dans cet ouvrage est celui de Thomas Edison. Celui-ci, pour parvenir à l’invention de l’ampoule, a échoué plus d’une fois. Cependant, il n’a pas baissé les bras et a poursuivi ses recherches en allant au-delà de ses limites et en apprenant de ses erreurs. À chaque tentative échouée, il acquérait de nouvelles connaissances.
En somme, cet ouvrage des plus intéressants apparaît comme un chef-d’œuvre qui contribue au développement personnel. Il ouvre les chemins de la réussite. Il donne une image positive de l’échec. Le livre Les vertus de l’échec nous exhorte à dominer les idées pessimistes de l’insuccès.
Alors, n’attendez plus pour vous offrir votre prochaine lecture.
L’échec, une réelle motivation pour atteindre ses désirs les plus profonds
Dans une grande partie du monde actuel, et notamment en Hexagone, la réussite attire, séduit, envoûte, fascine. Cependant, l’échec peut également avoir de réelles vertus lorsque vous vous en servez pour apprendre de vos erreurs. C’est d’ailleurs un point commun de nombreuses personnalités, dont Steve Jobs, Serge Gainsbourg, Charles Darwin, Winston Churchill et bien d’autres encore. Si on suit leur parcours, ils ont tous déjà connu l’échec. Ainsi, Les vertus de l’échec veut vous inviter à prêter attention au parcours de ceux qui ont déjà réussi. Ces personnes ont par exemple toutes, sans exception, connu l’infortune avant de rencontrer le succès. Mieux : « c’est parce qu’ils avaient échoué qu’ils ont réussi ».
- Alors, pourquoi vous acharnez-vous autant sur vous-même quand vous avez raté votre coup ?
- N’est-il pas temps de reconsidérer votre situation ?
- N’avez-vous jamais pensé que vous stagnez dans votre vie justement à cause de votre incapacité à tirer profit de ces situations ?
- N’avez-vous jamais envisagé qu’il est maintenant temps d’apprendre à exploiter l’insuccès ?
Les vertus de l’échec vous permettra sûrement de rebondir après chaque expérience négative, même celles qui sont terribles.
Un dernier mot de Penser et Agir
Ce n’est un secret pour personne, l’échec fait peur. Et pourtant, il fait partie intégrante de la vie. Pensez à cette fois où vous avez invité une fille à sortir et qu’elle a refusé. Souvenez-vous de cet examen que vous avez raté. Rappelez-vous ce moment où vous avez lancé votre premier produit et que le succès n’a pas été au rendez-vous. Quelle que soit la nature de l’expérience que vous avez vécue, c’est tout à fait normal. Les vertus de l’échec vous rappelle que cela fait partie de la vie.
Alors, au lieu de considérer l’échec comme une « maladie grave », une honte, une expérience à éviter à tout prix, pourquoi ne pas vous en servir pour atteindre l’accomplissement de soi ?
- Cultivez votre optimisme. Analysez ce qui a mal tourné. À quel moment ? À cause de quoi ? Qu’est-ce que vous pouvez améliorer ?
- Considérez tout comme une opportunité, une source d’apprentissage potentielle.
- Remettez-vous en question lorsqu’il le faut. Faites le point à chaque fin de projet. Servez-vous des livres comme Les vertus de l’échec pour être votre appui, si besoin.
- Réévaluez vos priorités. Fouillez au plus profond de vous pour déterminer votre désir profond, ce que vous voulez obtenir de la vie. Quels sont vos objectifs ?
- Apprenez de vos erreurs. Lorsque l’échec frappe, demandez-vous pourquoi il s’est produit. Est-ce le résultat de quelque chose que vous avez fait ? Ou une force extérieure a-t-elle joué un rôle ?
Voilà, vous avez toutes les clés en main maintenant.
Et vous ? Avez-vous déjà lu ce livre ? Que pensez-vous de l’échec ? Quelle leçon avez-vous tirée de Les vertus de l’échec ?
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Bonjour je n’arrive pas a telecharger le livre sa ne fonctionne pas!
Bonjour Lilla,
Merci pour votre commentaire.
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bien à vous,
Mathieu,