Il existe différents types de dépression que nous pouvons rencontrer dans la vie de tous les jours. Cependant, faire la différence entre dépression et tristesse n’est pas toujours facile. Pour faire court, se sentir triste de temps à autre est tout à fait normal. Après tout, il s’agit d’une réaction émotionnelle typique et commune à tous les êtres humains. C’est simple, nous l’avons tous déjà éprouvé à un moment donné et nous l’éprouverons sans doute à nouveau à l’avenir. Cependant, lorsque ce sentiment commence à affecter notre façon de penser, nos émotions, nos perceptions et nos comportements de manière omniprésente et chronique, c’est généralement là qu’on parle de « dépression ». Lorsque nous sommes déprimés, tout nous attriste. Et cela constitue un réel frein qui nous empêche de profiter sereinement de notre vie.
Sommaire
Les différents types de dépression à forme légère ou modérée
Le terme « dépression » est aujourd’hui largement utilisé pour décrire un état émotionnel caractérisé par une tristesse extrême. Cependant, il s’agit d’un sujet plus nuancé que ne le suggère l’usage populaire. En effet, il existe différents types de dépression, et chacun se manifeste de manière bien distincte. De même, ils peuvent affecter notre vie de plusieurs façons dissemblables. En règle générale, on peut les classer en se basant sur trois facteurs. À savoir :
- Les symptômes que le patient ressent ;
- La gravité du mal-être ;
- La fréquence de leur manifestation.
En fonction de ces derniers, on peut retrouver 3 catégories :
- Légère ;
- Modérée ;
- Sévère.
Les différentes formes de dépression légère à modérée passent généralement inaperçues. Et pour cause, les symptômes s’apparentent souvent à des réactions émotionnelles normales. On utilise ces deux adjectifs parce que le trouble paralyse peu — voire pas du tout — le quotidien de ceux qui en souffrent. Dans ce cas précis, les changements d’humeur ressentis peuvent même leur permettre d’éviter de basculer dans une pathologie grave. La plupart du temps, les sujets développent un sentiment de désespoir, de dégoût de soi, de désir de rester seul ou encore de pensées négatives.
C’est alors qu’elles deviennent irritables et éprouvent une sensation de fatigue inhabituelle, mais chronique. Il se peut également que certains aient une difficulté à se concentrer ou se sentent démotivés dans leur vie en général. Les habitudes de sommeil peuvent changer et l’appétit peut diminuer ou au contraire augmenter. Les différents types de dépression légère à modérée peuvent également favoriser la consommation de tabac, d’alcool, de drogues ou d’autres stimulants. Parmi les plus courants, nous pouvons retrouver :
- La dysthymie et
- La dépression saisonnière.
La dysthymie
La dysthymie ou trouble dysthymique désigne plutôt un trouble de l’humeur. Elle peut toutefois être catégorisée parmi les différents types de dépression légère puisqu’elle implique également un spectre dépressif. En effet, celle-ci se manifeste souvent par une perte d’intérêt pour des activités normales du quotidien. Elle s’accompagne ensuite d’une faible estime de soi, d’un manque d’appétit et d’énergie, des troubles du sommeil ainsi que d’une concentration réduite. Ce terme vient d’ailleurs du grec δυσθυμία qui signifie « mélancolie ». Pour qu’on parle de dysthymie, il faut néanmoins s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une baisse de moral passagère. Les patients en souffrent souvent pendant une durée minimum de deux ans. La psychothérapie ainsi que les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) peuvent constituer des traitements efficaces pour combattre la dysthymie.
La dépression saisonnière
De manière générale, la dépression saisonnière émerge à mesure que les jours raccourcissent en automne et en hiver. Les spécialistes suggèrent que l’humeur dépressive que nous pouvons rencontrer lors de ces saisons résulterait en fait des altérations qui se produisent au niveau du rythme naturel auquel notre corps s’est habitué. Certains ont également établi une relation avec la baisse de lumière solaire. Celle-ci joue effectivement un rôle majeur dans le fonctionnement de notre horloge biologique. Elle influence également la réponse de notre organisme face aux messagers chimiques comme la sérotonine et la mélatonine. On distingue généralement deux différents types de dépression saisonnière :
- La dépression automnale et
- La dépression hivernale.
Les différents types de dépression sévère
Les différentes formes de dépression sévère présentent des symptômes assez similaires à la forme légère ou modérée. À la seule différence que ces derniers sont plus graves, mais surtout plus visibles. Pour le patient lui-même, mais aussi pour ses proches. Les épisodes dépressifs durent en moyenne six mois ; voire plus. Parfois, ils disparaissent sans aucune intervention après un certain temps. Mais dans ce cas, ils sont également susceptibles de devenir plus récurrents. C’est pourquoi le diagnostic médical est ici particulièrement crucial. Si vous soupçonnez que vous ou un de vos proches peut en être victime, il serait probablement judicieux de prendre rendez-vous auprès d’un professionnel de la santé mentale qualifié.
Quoi qu’il en soit, les différents types de dépression sévère incluent (entre autres) les suivants.
La dépression bipolaire
On parle de « bipolarité » puisque ce trouble se réfère à un état oscillant entre la dépression et la manie. La vie d’une personne lambda est effectivement constituée de hauts et de bas. Pour celles qui souffrent de troubles bipolaires, ces pics sont néanmoins plus extrêmes. Sa particularité réside dans le fait que cette maladie mentale est assez facile à diagnostiquer. En effet, elle provoque de graves changements d’humeur, d’énergie, de réflexion et de comportement. Ces épisodes psychotiques sont si intenses qu’elles peuvent interférer avec la vie professionnelle, académique et même interpersonnelle. Plus qu’une simple bascule entre la bonne et la mauvaise humeur, les cycles du trouble bipolaire durent des jours, des semaines, voire des mois sans traitement.
La dépression profonde
La dépression profonde figure parmi les différents types de dépression unipolaire. C’est-à-dire qu’elle se caractérise par un sentiment persistant de tristesse ou un manque d’intérêt pour les stimuli extérieurs. À la différence de la précédente maladie mentale, la dépression profonde se concentre uniquement sur les « bas » ou les émotions et symptômes négatifs. Ces derniers finissent d’ailleurs par isoler complètement la victime. On peut également parler de dépression nerveuse.
La dépression atypique
La dépression atypique se distingue des autres différents types de dépression dans la mesure où les symptômes peuvent êtres similaires à ces derniers, mais une amélioration temporaire de l’humeur peut être observé. Cela se produit en réponse à des événements positifs réels ou potentiels. C’est ce qu’on appelle « réactivité de l’humeur ». Cela rend difficile le diagnostic qui est toutefois essentiel puisque le risque de suicide est particulièrement accru.
Les différents types de dépression réactionnelle
Nous allons finir avec les différents types de dépression réactionnelle. Encore une fois, presque tout le monde peut quelquefois se sentir extrêmement fatigué et attristé. Mais lorsque le désespoir devient continu, cela peut provoquer une dépression chronique. C’est une maladie grave qui mérite réellement un traitement. Parler à votre médecin peut être un bon point de départ. De manière générale, cet état est causé par un événement particulièrement troublant ou difficile à surmonter dans notre vie. Il peut également s’agir d’une accumulation de tension psychique qui finit par nous submerger.
Les formes les plus fréquentes que nous pouvons rencontrer sont :
- La dépression amoureuse causée par le choc d’une rupture ;
- La dépression périnatale. Elle comporte la dépression prénatale (avant la naissance du bébé) et la dépression post-partum ou postnatale ;
- La dépression professionnelle — communément appelé burn-out ;
- Et la dépression due à une maladie (il peut s’agir d’un handicap physique ou d’une quelconque pathologie ; telle que le diabète, la maladie de Parkinson, la mononucléose, l’anorexie, etc.).
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