« Les pensées improductives sont les barreaux de prison de votre esprit, ne dépensez pas d’énergie à emprisonner votre potentiel. » Voilà une belle citation à ajouter à sa réflexion quotidienne ! Quel être humain ne réfléchit pas de toute façon ? Mais comment savoir combien de temps il faut y consacrer ? On passe notre vie à penser, et pourtant, personne ne peut donner une réponse exacte à cette question. Penser est un outil mis à notre disposition. Alors au lieu de l’utiliser de manière constante jusqu’à en perdre le sommeil, utilisez-le uniquement lorsque vous en avez réellement besoin. Pour ce faire, laissez-nous vous accompagner ! Arrêter de se prendre la tête deviendra automatique avec ces astuces simples.
Sommaire
Se prendre la tête : pourquoi est-ce un problème ?
Arrêter de se prendre la tête consiste tout d’abord à arrêter de se concentrer sur les événements négatifs et les problèmes qu’ils engendrent. En effet, constamment se nourrir de pensées négatives peut porter atteinte à la santé mentale. Et pourtant, nous nous engageons volontairement dans un processus de pensée destructrice. Cela nous empêche de gagner en sérénité plus souvent que l’on ne le croit.
Une ennemie intérieure
Notre voix intérieure critique permet de cerner les aspects négatifs d’une situation. Quand elle se met à nous hanter, elle devient cependant une véritable ennemie. Elle est présente à chaque étape de notre vie. Avant un entretien d’embauche par exemple, elle va se traduire par des phrases comme « Tu ne l’obtiendras jamais » ou « Tu vas t’humilier ». Dans la vie personnelle, elle serait plutôt du genre « Pourquoi est-il si distant ? », « Il a probablement une maîtresse ». Maîtriser ses émotions devient chose impossible dans ces circonstances. Il faut pour autant savoir arrêter de se prendre la tête.
L’anti-soi
Tandis que nous nous efforçons de gagner en sérénité, notre « anti-soi » est façonné à nous rappeler nos expériences négatives. Un père absent, une femme infidèle, un professeur qui jugeait en permanence… ces facteurs peuvent nous empêcher à gagner en sérénité. En tant qu’adultes, nous avons de ce fait tendance à alimenter notre haine envers ces personnes. Et pourtant, c’est comme cela que nous construisons nos propres blocages émotionnels et commencions à tout remettre en question. Il faut se libérer de la colère en nous pour ne pas que ce cycle destructeur de réflexion excessive nous emmène droit à la dépression nerveuse. Ce chemin douloureux n’est bien entendu pas basé sur la réalité.
Nous pensons à tort que nous ne pouvons pas en faire autrement. Arrêter de se prendre la tête s’apparente plus à un rêve utopique. Avec les bonnes habitudes, cela peut néanmoins être très facile.
Commencer à mieux vivre le présent
Nous pouvons facilement passer des heures et des jours à bouleverser nos pensées et à nous mettre dans un état de stress physique et de détresse émotionnelle. En conséquence, cette rumination habituelle augmente considérablement le risque de développer des maladies comme :
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- la dépression nerveuse ;
- les troubles de l’alimentation ;
- la toxicomanie ;
- la maladie cardiovasculaire ou même
- l’eczéma.
Pour éviter cela, vous pouvez commencer par habituer votre conscience à arrêter de se prendre la tête. Elle ne doit pas se focaliser sur les pensées négatives. Gardez toujours en tête que trop de réflexion va à l’encontre du but recherché, c’est-à-dire maîtriser ses émotions. Vous devez limiter votre réflexion à des moments précis où vous en avez besoin.
Par exemple, lorsque vous songez à définir vos priorités quotidiennes, 5 minutes suffisent. Pendant ce temps, il est parfaitement sain de donner suite à vos pensées. Le but n’est pas d’arrêter complètement, mais d’essayer d’arrêter se prendre la tête à longueur de journée. Devenir moine ne fait pas non plus partie des objectifs à atteindre ! Dans ce même esprit, vous devez abandonner toutes les réflexions concernant hier et demain. Peu importe ce que vous voulez réaliser dans le futur et peu importe combien vous avez souffert dans le passé, appréciez simplement le présent !
Commencez également à faire un tri entre vos introspection. Nous serons d’accord que les pensées négatives seront du même ordre que la peur, la colère, lamentation, etc. De même, nous pouvons convenir que les pensées suivantes sont considérées comme positives : créativité, attrait, aspiration et proactivité.
Arrêter de se prendre la tête : que faut-il faire ?
Se prendre la tête peut arriver à n’importe qui. Toujours est-il que si vous disposez d’un système efficace, vous pouvez au moins conjurer certaines pensées négatives, anxieuses et stressantes et les transformer en quelque chose d’utile, de productif et d’efficace.
La perfection ? Non merci !
Arrêter de se prendre la tête ne fait pas bon ménage avec perfectionnisme. Être ambitieux n’est pas un problème, mais viser l’absolu est irréaliste et non pratique. Dès le moment où vous commencez à vous dire qu’une chose doit être parfaite, vous devez vous rappeler qu’attendre la perfection n’est jamais aussi intelligent que de continuer d’avancer. Se libérer de la colère, se libérer de la pression et arrêter de se prendre la tête seraient ainsi à votre portée.
Plus de gratitude, moins de lamentations
Vous ne pouvez pas avoir du regret et de la reconnaissance à la fois. Alors, pourquoi ne pas commencer à utiliser le temps qu’il vous est donné de manière positive ? Chaque matin et chaque soir, dressez une liste de ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Demandez à votre entourage d’en faire autant et échangez afin que vous preniez conscience de la valeur de ce qui vous entoure.
Agir au lieu de réagir et arrêter de se prendre la tête
Nous avons tendance à réagir aux situations plutôt que d’agir de manière consciente lorsque nous sommes coincés dans nos pensées . Si nous prenons conscience de notre comportement, nous pouvons exercer notre pouvoir de choisir sur nos actes. Nous pourrons ainsi agir non pas en réponse à la pression de nos pensées et de nos sentiments, mais parce que nous sommes conscients de la valeur que cela implique sur notre vie. C’est à cela que maîtriser ses émotions ressemble. Nous ne sommes plus influencés par le flux de nos pensées. Ainsi, il devient naturel de se libérer de la colère.
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