La respiration : un acte commun à tous les êtres vivants. Même les végétaux utilisent leurs feuilles pour absorber l’oxygène et évacuer le gaz carbonique. Pour les êtres humains, lorsqu’elle est effectuée correctement, celle-ci peut permettre au corps de recevoir plus d’oxygène et de le distribuer avec un minimum d’effort. Ce faisant, chaque activité physique et mentale que vous entreprendrez se ferait plus aisément et plus efficacement. D’ailleurs, saviez-vous qu’il existe différents types de respiration que vous pourriez adopter ? Certaines procurent de nombreux avantages, tandis que d’autres doivent être associées à une autre technique pour en tirer pleinement profit.

Découvrez aujourd’hui toutes les méthodes que vous pouvez mettre en application ainsi que leurs bienfaits respectifs. 

La respiration complète

En sanskrit, la respiration complète est appelée « Dirga Pranayama ». De manière générale, elle s’utilise dans le cadre de la pratique du yoga. Parmi les nombreux bienfaits de la respiration complète, le plus important serait probablement le fait qu’elle équilibre l’énergie de la force vitale du corps. Parmi les différents types de respiration, celle-ci stimule effectivement la circulation du chi, aussi connue sous le nom de « prana ».

D’après ses adeptes, ce serait d’ailleurs la clé pour favoriser la santé physique, psychologique, mais aussi spirituelle. Mais par-dessus tout, il s’agit d’un excellent moyen de réduire le stress et l’anxiété. Contrairement à une respiration superficielle, la respiration complète est pleinement au service de votre bien-être. C’est pourquoi elle peut constituer un allié de taille au quotidien.

Il existe probablement plusieurs variantes à ce sujet, mais en règle générale, les séances se composent de 3 phases incluant trois différents types de respiration :

1. La respiration ventrale ou abdominale ;
2. La respiration costale ou thoracique ;
3. Et la respiration claviculaire.

Les détails.

La respiration ventrale

Sommairement, la respiration ventrale ou abdominale est la variante la plus plébiscitée de la respiration diaphragmatique. Elle consiste à amener l’air dans la partie inférieure des poumons en utilisant les muscles du diaphragme. Lors de la pratique, vous observerez que votre abdomen se soulève (d’où son nom, d’ailleurs). Pour les néophytes, elle peut paraître quelque peu étrange, ou même contre nature. Cette technique permet toutefois d’assurer un flux complet d’oxygène vers tout le corps.

Parmi les différents types de respiration, la respiration ventrale agit ainsi particulièrement au niveau de votre santé physique (l’organisme fonctionnant de manière optimale). Par ailleurs, le rythme cardiaque diminue, tout comme la pression sanguine. Cela peut s’avérer avantageux lorsque vous faites face à une situation très stressante.

La respiration thoracique

Si le diaphragme ne descend pas lorsque vous inspirez, la poitrine doit se dilater pour accueillir l’air qui a été aspiré dans les poumons. Il n’y a rien de mal à utiliser la respiration thoracique dans ce cas. Les pratiquants de l’ashtanga yoga y ont d’ailleurs recours en plus d’autres différents types de respiration. Cependant, il ne faut pas que celle-ci devienne votre respiration par défaut. Et pour cause, elle peut accentuer les effets de divers problèmes de santé. On peut citer entre autres :

• Les troubles anxieux ;
• L’hyperventilation ;
• La pneumonie ;
• L’œdème pulmonaire ; etc.

C’est pourquoi il est souvent recommandé de la compléter avec la respiration diaphragmatique pour être pleinement efficace.

La respiration claviculaire

La respiration claviculaire représente la dernière étape de la respiration complète. Afin d’absorber un peu plus d’air dans les poumons, les côtes supérieures et la clavicule sont tirées vers le haut. Pour effectuer les différents types de respiration dans ce cas, les muscles du cou, de la gorge et du sternum sont mis à contribution.

Dans la vie quotidienne, elle ne s’utilise cependant que dans des conditions d’efforts physiques extrêmes ou en cas de maladies obstructives des voies respiratoires (telles que l’asthme). Elle sollicite la partie supérieure des poumons, ce qui apporte encore plus d’oxygène dans ceux-ci. Il existe probablement plusieurs façons de la mettre en pratique pour en tirer profit, mais la plus efficace inclut quelques petits tapotements — s’apparentant ainsi à la méthode EFT.

Qu’en est-il de la respiration inversée parmi les différents types de respiration ?

De manière générale, la respiration inversée est une technique de respiration qui interchange le schéma habituel de votre respiration instinctive. C’est-à-dire que vous serez plutôt amené à ouvrir la poitrine en expirant, puis à le comprimer en inspirant. La plupart du temps, elle s’associe à la pratique du yoga et du chi gong. Elle est de ce fait plus propice aux applications martiales. Son principal objectif est de vous aider à atteindre un état de relaxation profonde plus rapidement. Vous observerez également un renforcement des muscles abdominaux.

Néanmoins, elle a toujours tendance à créer plus de tension que les différents types de respiration naturelle. Il faut donc limiter les séances à quelques minutes (idéalement 5 minutes), puisque mal pratiqué, vous ne serez pas en mesure d’en tirer profit.

La respiration alternée

Dans les cours de yoga, il est assez courant pour les adeptes d’avoir recours à une pratique appelée « Nadi Shodhana Pranayama ». C’est une technique de respiration yogique communément connue sous le nom de « respiration alternée ». Elle serait particulièrement idéale pour calmer le flux énergétique et pour apaiser les pensées.

Le principe reste tout simple comme pour les autres différents types de respiration. Vous devez boucher une narine à la fois tout en respirant par l’autre, et ainsi de suite. Cette méthode représente de nombreux avantages, dont le plus important est la relaxation de l’ensemble du corps. Elle agirait également au niveau du psychisme. En effet, elle contribue au dynamisme et à l’équilibre les deux hémisphères cérébraux.

Cette approche tire néanmoins son origine de la médecine traditionnelle indienne. Ce qui peut la rendre quelquefois difficile à apprivoiser pour les débutants. Pour cause, elle inclut une connaissance particulière du système des nadis, contrairement aux autres différents types de respiration. À titre de rappel, ce terme fait référence à un réseau de canaux subtils qui permettent à l’énergie vitale (prana) de circuler dans le corps. Il existe trois principaux nadis qui passent par la moelle épinière et les chakras.

Les asanas et les mantras sont les moyens les plus courants de déplacer le prana dans le corps via ces nadis. Associés à un exercice de pranayama (comme la respiration alternée), les bienfaits de la respiration sont d’autant plus perceptibles. Alors, pourquoi ne pas essayer ?

La respiration solaire, une alternative pour les différents types de respiration alternée

De manière générale, les techniques incluses dans les exercices de pranayama permettent d’équilibrer le prana (ou chi) et l’apana (vayu de l’élimination). Pour assurer un certain équilibre à ces niveaux, vous pouvez pratiquer la respiration solaire (ou Surya Bhedana en sanskrit). Cette dernière s’associe à l’énergie yang. Elle consiste tout simplement à inspirer par la narine droite et à expirer par la gauche. Cela vous aidera à dynamiser et à soulager les états mentaux et émotionnels forts.

Comme son nom l’indique, elle vous permet d’activer l’énergie solaire. Il s’agit aussi d’un recours tout à fait envisageable en matière de différents types de respiration alternée. Quoi qu’il en soit, elle aura pour effet de décupler les qualités de forte volonté, de persévérance, de motivation et de capacité à agir et à prendre une décision. Si vous êtes fatigué ou que vous avez besoin de plus d’ardeur, vous pouvez également effectuer la respiration solaire pour un regain de vitalité rapide.

La respiration lunaire

La respiration lunaire (aussi connue sous le nom de Chandra Bhedana en sanskrit) suit un schéma opposé à la respiration solaire. C’est-à-dire que vous devez inspirer avec la narine gauche et expirer par la droite. Il s’agit aussi d’une variante des différents types de respiration alternée. Le côté gauche de votre corps se relie effectivement à l’énergie de la lune (qui est de nature yin) qui peut vous aider à retrouver le calme dans les moments de stress. Elle peut également vous porter secours si vous avez du mal à éprouver de la patience ou à pratiquer le lâcher-prise dans diverses situations.

Les bienfaits de la respiration lunaire incluent également :

• Une détente accrue,
• Un apaisement de l’esprit,
• Une atténuation des agitations.

Pour combattre les troubles du sommeil, vous pouvez aussi l’appliquer avant de vous coucher.

La respiration par le nez parmi les différents types de respiration

La respiration par le nez est la façon dont notre corps a été conçu. Il s’agit donc d’une technique assez répandue, même pour ceux qui ne s’intéressent pas à la pratique des différentes techniques de méditation et de concentration mentale. Néanmoins, les experts estiment que la plupart d’entre nous n’utilisent que 10 à 20 % de notre capacité totale à respirer en ayant inconsciemment recours à cette technique. Cependant, il est à noter qu’une respiration restreinte ou mal adaptée réduit considérablement le niveau d’énergie dans le corps. C’est pour cette raison qu’il s’avère important de se pencher sur les différents types de respiration.

En effet, l’oxygène est notre principale source de vie et l’expiration est notre moyen d’expulser les toxines. Si le processus n’est pas optimal, cela peut contribuer à une multitude de problèmes de santé, dont l’hypertension artérielle et l’insomnie. Ce faisant, beaucoup d’entre nous se sentent également stressés et submergés à longueur de journée. Ce qui nous laisse dans un état chronique de réaction de combat ou de fuite.

C’est pourquoi il devient primordial de réapprendre à effectuer la respiration par le nez de la bonne manière. Il en va d’ailleurs de même pour les autres différents types de respiration. Quoi qu’il en soit, la méthode de rétention d’air ainsi que la technique de la paille pourraient vous être utiles dans ce cas.

La respiration kapalabhati

La plupart des techniques que l’on a vues dans cet article mettent l’accent sur le contrôle musculaire lors de l’inspiration, et non à l’expiration. La technique de la respiration kapalabhati inverse ce schéma. Au cours des séances, l’expiration est active, tandis que l’inspiration joue un rôle passif. Cette approche se retrouve notamment dans le yoga Kundalini lors duquel, elle complète les asanas. Divers termes renvoient d’ailleurs à cet exercice très intéressant parmi les différents types de respiration : « respiration de feu », « crâne qui brille » ou « pranayama fondamental ».

Quoi qu’il en soit, la respiration kapalabhati permet aux pratiquants d’avoir une vue d’ensemble de la respiration. Elle s’avère pareillement utile pour se focaliser sur une concentration qui est initialement énergisante plutôt que calmante. Ce qui comporte également l’avantage de nettoyer les voies nasales et les sinus. De plus, elle alimente le cerveau en sang frais et riche en oxygène. Néanmoins, il est préférable de la pratiquer pendant la journée plutôt que le soir afin d’éviter les problèmes d’endormissement.

Différents types de respiration : la respiration carrée

La respiration carrée — également connue sous le nom de « Sama Vritti » — terminera cette série composée des différents autres types de respiration. Il s’agit principalement d’une technique utilisée dans divers contextes. Notamment pour induire le calme et améliorer la concentration dans les situations extrêmement tendues. De ce fait, elle représente une excellente alternative quand vous cherchez un moyen pour évacuer le stress.

Dans tous les cas, la technique est ainsi nommée parce que le schéma de respiration qu’elle implique peut être symbolisé par un carré. Quatre différents types de respiration sont inclus lors de l’exercice. À savoir :

1. Le Puraka (inspiration) ;
2. L’Abhyantara Kumbhaka (rétention de souffle après inspiration) ;
3. Le Rechaka (expiration) et
4. Le Bahia Kumbhaka (rétention à vide suite à l’expiration).

Son principal avantage réside dans la rapidité de son action. En effet, 10 minutes seulement suffiraient pour obtenir un état de calme profond. Une pratique quotidienne permettrait d’ailleurs d’améliorer votre humeur générale. L’intégrer dans votre routine de la journée constitue ainsi une solution à considérer. D’autant plus que la mise en application est très simple.

Alors, êtes-vous adepte du yoga ? Connaissiez-vous ces différents types de respiration ? Ou, voulez-vous plutôt nous faire découvrir d’autres techniques ? N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous le souhaitez. Et si l’article vous a plu, comme d’habitude, cliquez sur le bouton de partage.