Cet article est rédigé dans la cadre du festival A la Croisée des Blogs. Ce mois-ci, le festival est hébergé sur le blog The life list qui pose la question ouverte suivante « Que souhaitez-vous réaliser avant de mourir et comment pensez-vous y arriver ? ». Cette question étant pour moi directement liée au domaine du développement personnel, j’avais prévu de rédiger un article à ce sujet. Je profite donc de l’occasion pour vous le présenter. Plutôt que de vous exposer ce que personnellement je voudrais réaliser avant de mourir, cet article s’intéresse aux solutions qui vont vous permettre de prendre conscience de ce que vous voulez réellement (le Quoi) et des moyens disponibles pour y parvenir (le Comment). Comme le propose Julien, l’hébergeur du festival, je vais essayer de vous expliquer comment « comprendre ce qui vous tire vers le haut au quotidien » et vous exposer les « processus mis en place pour arriver au bout de vos rêves ».
Sommaire
Introduction
Qu’est-ce qui vous rend heureux ? Quelles sont les actions qui vous apportent de la fierté ? Comment êtes-vous certain de faire ce qui vous plaît ? Vous êtes-vous déjà posé ce genre de questions et avez-vous trouvé les réponses ?
Savoir ce que l’on veut réellement est une étape préliminaire essentielle pour toute personne effectuant une démarche de développement personnel. Dans cet article nous allons parler du concept de la life list ou en français la “liste de vie”. Cette liste contient les objectifs que vous voulez atteindre avant la fin de votre vie. Comment choisir les objectifs à ajouter dans votre life list et comment les réaliser ? Suivez le guide…
Le développement personnel : définition étymologique
Selon le dictionnaire étymologique du CNRTL, développement signifie “action de se développer, de croître” ou encore “action d’évoluer” et personnel signifie “qui est propre à la personne”. Si l’on reformule et extrapole un petit peu, on peut facilement mettre en lumière trois notions essentielles : le domaine du développement personnel identifie des actions permettant à un individu de se développer et d’évoluer dans le but de s’épanouir en répondant à des besoins et désirs qui lui sont propres. Ainsi lorsque l’on réfléchit à ce que l’on veut réaliser avant de mourir, il faut tout d’abord prendre conscience de ce que l’on veut réellement et ensuite mettre en place des actions efficaces et pragmatiques qui permettront d’atteindre les buts que l’on s’est fixés.
Se connaître soi-même
Lorsque l’on établit une life list, on réfléchit à ce que l’on souhaiterait faire avant de mourir. Ainsi, il faut faire attention à identifier ses besoins et ses désirs personnels afin qu’ils vous correspondent et vous épanouissent vous personnellement et pas quelqu’un d’autre. Pour ma part cela passe par trois actions plus ou moins liées : ne pas se faire influencer, l’introspection et le questionnement.
Ne pas se laisser influencer
Nous vivons aujourd’hui dans un société complexe, aux règles et aux influences multiples induites et guidées pour la plupart par les médias : la télévision, les magazines, la radio, etc. Nous sommes tous plus ou moins influencés par ces visions, ce qui entraîne le besoin pervers suivant : nous avons tendance à penser que l’idéal qui nous correspond est celui que les médias nous présente. L’image la plus simple pour justifier cette phrase est celle de la mode et des mannequins. Il faut être beau, mince, souriant, sans défaut et riche pour être heureux. Ce concept correspond à un idéal marketing actuel mais ne correspond pas aux besoins réels de tout le monde. La première chose à faire pour établir cette liste est donc de se détacher totalement de cette image fabriquée, édulcorée et déshumanisée.
Bien qu’aujourd’hui la perception qu’ont de nous les personnes que l’on côtoie soit quelque chose d’essentielle pour réussir dans notre société, il ne faut pas s’en préoccuper lorsque l’on rédige ce genre de liste. Il ne faut se préoccuper que de soi et de ce qui est bon pour nous.
L’introspection
Ne pas se laisser influencer et ne pas voir déteindre les désirs des autres sur nos propres désirs est une chose, encore faut-il savoir ce que l’on veut réellement et ce n’est pas si simple ! Qu’est-ce que le bonheur ? Comment y parvenir ? Quels sont les buts que je souhaite atteindre ? Des questions qui ne peuvent pas rester sans réponse !
Prenons pour exemple, une liste non exhaustive de buts : faire le tour du monde, décrocher le prix Nobel, devenir le dirigeant d’une entreprise internationale, apprendre 10 langues vivantes, monter sur la muraille de Chine, etc. Il faut prendre conscience de ce que l’on désire et définir les grands buts de notre vie. Toute la base est là, être à l’écoute de soi, réfléchir et noter ces buts. L’établissement de votre life list est commencé, mais ce n’est pas fini…
Le questionnement
Le questionnement fait partie du processus d’introspection mais il mérite sa sous partie à lui tout seul tellement cette action est importante. A chaque fois que vous prenez conscience d’un nouveau but, vous devez vous poser les bonnes questions. Ces questions ont l’avantage d’être simples : Pourquoi ? Comment ? Quand ? Les questions ont beau être simples, les réponses sont d’autant plus compliquées. Si l’’introspection est l’étape qui va vous permettre de trouver les grands buts de votre vie, le questionnement va vous permettre de les trier et de leur accorder à chacun une importance plus ou moins grande.
Si on prend l’exemple « faire le tour du monde », voici des exemples de réponses à ces questions :
- Pourquoi ? Pour connaître un maximum de cultures et de pays, pour ouvrir mes points de vues à ceux des autres sociétés, pour comprendre d’autres règles et normes sociales, pour être émerveillé et voir des choses que je ne pourrais jamais voir en restant dans mon pays, etc.
- Comment ? En établissant un budget et en préparant le voyage, en définissant les lieux que je souhaite visiter, en effectuant toutes les démarches administratives me permettant de me rendre ou je veux, etc.
- Quand ? Lorsque j’aurai réuni le budget et avant d’avoir fonder une famille, lorsque mes enfants seront indépendants financièrement, etc.
Le questionnement va vous permettre de mesurer l’importance d’un but pour vous-même. Les réponses citées précédemment ne sont que des exemples mais il existe une différence très importante entre les personnes qui proclament : « je veux faire le tour du monde » et les personnes qui passent par des phases d’intériorisation et de questionnement. C’est la principale différence entre ceux qui font ça pour faire bien et ceux qui vont peut-être passer à l’action. Pourquoi peut-être ? Parce qu’il reste encore une étape cruciale avant le passage à l’action : la faisabilité.
La faisabilité
Les phases d’introspection et de questionnement ont mis en lumière des buts à atteindre et des grands objectifs à accomplir pour y parvenir. Il reste donc à évaluer la faisabilité. Est-ce que ce que je veux est possible financièrement ? Physiquement ? Psychologiquement ?
L’aspect financier peut être une barrière pour certains projets, il faut réfléchir à cet aspect avant de se lancer dans n’importe quel projet ambitieux.
La santé physique d’un individu peut aussi être un frein dans certains projets, il faut être conscient de ses capacités. J’aimerais cependant modérer ce propos, certains handicapés et certaines personnes atteintes de maladie relèvent des défis exceptionnels ! C’est dans certains cas, le malheur qui leur est tombé dessus qui leur a permis de réaliser ces exploits. Aucun critère objectif donc dans les réponses à cette question, nous faisons du développement personnel et c’est à nous seul de nous imposer nos limites en veillant à être quelqu’un de responsable.
L’aspect psychologique est aussi très important et il rejoint le domaine de la responsabilité. On sait tous intérieurement ce que l’on est capable de faire ou non. Par exemple lorsque l’on consulte des life lists existantes, on trouvera dans la plupart des cas le saut en parachute. Cependant, certaines personnes, souffrant de vertige par exemple, ne pourront pas le faire et ils le savent. Cet aspect revient au premier point de cet article : l’influence. Il ne faut pas se laisser influencer par les autres ! Le saut en parachute à beau être un objectif commun à beaucoup de personnes, ce n’est pas forcément le vôtre ! Cet exemple n’est pas personnel, le saut en parachute fait partie de ma life list 😉
Le passage à l’action
Si j’ai appelé mon blog Penser et Agir, c’est parce que si je devais réussir à faire passer une seule idée ça serait la suivante : sans l’action, la réflexion ne sert à rien ! Combien de personnes vont ainsi définir une life list et ne jamais l’effectuer ? Sans même parler d’écrire une life list, combien de personnes disent vouloir faire quelque chose, se documentent puis finalement laissent passer le temps et ne passent jamais à l’action ? La life list a cependant l’avantage indéniable de matérialiser des objectifs via l’action d’écriture.
Vous êtes passé par une phase d’introspection et vous avez défini des grand buts, vous êtes passez par une phase de questionnement et vous avez réussi à affecter des priorités à vos objectifs. Une fois l’étude de la faisabilité de ces objectifs, vous avez établi un plan d’action que vous avez suivi. Félicitations ! Vous faîtes partie des rares personnes qui vont au bout de leurs rêves ! Et maintenant ? Comment éviter certains pièges induits par un processus d’engagement ?
La remise en question
Lorsque l’on effectue concrètement quelque chose, il est parfois très difficile de se rendre compte que c’est un mauvais choix lorsque c’en est effectivement un. Pourquoi ? Parce que vous vous êtes personnellement engagé, vous avez agi.
Ce processus d’engagement est expliqué dans le domaine de la psychologie sociale et en particulier dans le livre Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens écrit par les psychologues et enseignants Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois. Si ce domaine vous intéresse, je vous encourage fortement à lire ce livre si ce n’est pas déjà fait. J’écrirai bientôt un article dédié à cet ouvrage pour vous exposer ma critique.
Reprenons l’exemple du tour du monde, vous avez tout planifié et vous êtes parti ! Ça y est vous êtes à l’autre bout du monde sur la plage dont vous rêviez et ce n’est qu’à ce moment-là que vous vous rendez compte que votre famille vous manque terriblement et vous ne pensez qu’à ça. Vous êtes le premier surpris, il fallait être sur cette plage à ce moment précis pour comprendre que, finalement, vous avez besoin de votre famille plus souvent que vous ne le supposiez, que l’éloignement vous pèse et que vous n’êtes pas heureux. Prendre le choix de rentrer va être très compliqué parce que vous avez organisé ce voyage et que vous êtes parti. La remise en question des objectifs inscrits dans vote life list est donc primordiale pour qu’elle soit réellement efficace. Une life list n’est pas figée dans le temps, elle évolue et se complète au fur et à mesure de vos expériences.
Pour résumer, voici les cinq phases essentielles que je vous propose lorsque vous allez rédiger votre life list :
L’introspection, le questionnement, la faisabilité, le passage à l’action et enfin la remise en question.
A vous de jouer !
Connaissiez-vous ce principe de life list ? En avez-vous une ? Avez-vous suivi un processus similaire à celui expliqué dans cet article ou avez vous écrit des idées en vrac sur un bout de papier ? Quand l’avez-vous commencé et où en êtes-vous aujourd’hui ?
Salut,
Ton article est intéressant et détaillé mais je reste « un peu sur ma faim » car tu ne dévoiles pas ta life list ou tes objectifs alors que c’est bien ça la question de départ 😉
Par exemple, avec le blog, quelles sont tes objectifs ou ta vision? L’avantage du blogging, c’est d’avoir à faire à une personne et non une entreprise avec une communication édulcoré donc dommage que tu n’en dévoiles pas plus 😉
Je prépare mon article avec ma liste 😉 A+
Bonjour Jonathan,
Je comprends ton point de vue mais j’ai suivi ce qu’a indiqué Julien, l’hébergeur du festival pour le mois de Mars. Sur l’article de lancement, il précise la chose suivante : « Je ne cherche pas à vous faire écrire à tous votre Life List. Ceux qui souhaitent en écrire une l’ont probablement déjà fait de leur coté et peuvent trouver l’objet trop intime pour être dévoilé au grand jour ».
Je n’ai pas trouvé qu’il était nécessaire de dévoiler ma life list sur Penser et Agir, je trouve que ce n’est pas l’endroit approprié. Si je devais le faire, j’irais plutôt du côté du blog de Julien justement.
En ce qui concerne mes objectifs avec ce blog, j’ai essayé de les détailler le mieux possible dans la page « Qui suis-je » disponible en haut à droite. Je pense que c’est à cet endroit que ces informations ont réellement leur place.
Je suis impatient de lire ta liste puisque tu as choisi de la publier 🙂
A bientôt !
Mathieu.
Bonjour,
Article intéressant et très complet. Je trouve que c’est une bonne idée de partir du point de vue du lecteur et de l’aider à réaliser ses objectifs. J’utilise un processus plus ou moins similaire à celui que tu proposes. J’ai mes petits trucs comme le Mind Mapping ou la création d’un « vision board ». J’en parlerai dans ma contribution 😉
Bonjour Cindy,
Merci pour les compliments 🙂 !
Je suis aussi un adepte du Mind Mapping, j’utilise quelques techniques dans mon travail.
Je ne connais pas exactement ce qu’est un « vision board » mais ça m’a tout de suite fait penser à la méthode de créativité utilisant les post-its, est ce que cela a un rapport ?
J’ai d’ailleurs prévu d’écrire un article sur cette méthode que je trouve assez géniale 🙂
J’irai lire ta contribution dès qu’elle sera publiée,
Mathieu.
Bonjour Mathieu,
Il s’agit plutôt d’un panneau où tu colles plein de photos, d’images et de citations en lien avec ta vision, ton objectif.
J’ai pas encore écrit ma contribution. Il serait temps que je m’y mette l’échéance arrive 😉
A bientôt,
Cindy
Marrant que vous parliez de mind-mapping, j’en ai justement glissé une dans ma contribution 🙂
Excellent article Mathieu, très complèt et plein de bon sens.
Mention spéciale pour la remise en question qui est une étape où j’ai vu chuter bon nombre de gens…
Merci Jean-Yves,
En effet, se remettre en question est capital, c’est pourquoi j’ai voulu insister sur cette phase dans cet article.
Content que tu l’ai remarqué 😉 !
A bientôt,
Mathieu.
L’introspection, le questionnement, la faisabilité, le passage à l’action et enfin la remise en question.
Merci pour ta participation, rien ne t’obligeait en effet à dévoiler ta liste, mais je comprend ceux qui attendaient que tu livre un peu plus de toi au terme de l’article :).
Les cinq phases que tu décris sont justes. La plupart des gens qui en sont à penser à une liste ont généralement passé les deux premières avec plus ou moins de brio. La troisième et la quatrième sont celles pour lesquelles on pèche le plus souvent. Certains minimisent la faisabilité pour ne pas passer à l’action, d’autres passent à l’action sans structurer leur démarche. Le processus n’est pas si linéaire qu’il ne l’était pour les deux premières étapes.
La faisabilité ne devrait pas être une composante structurante. La structuration de la démarche en est une!
A bientôt!
Merci pour ton commentaire Julien,
Le sujet que tu as choisi pour cette édition du festival est très intéressant, ravi que tu sois d’accord avec les cinq phases que je décris.
A bientôt,
Mathieu.
Bonsoir Mathieu,
Je suis venue lire ton blog qui participe comme moi à la croisée de julien.
Moi aussi je trouve un intérêt à en savoir un peu plus sur les blogueurs
qu’un mode d’emploi, très bien écrit par ailleurs.
Au niveau de la faisabilité, je ne suis qu’à moitié d’accord. Pour moi la life list est vraiment ce qui nous tient à cœur et si c’est sur la liste c’est que ce n’est pas fait! Penser grand ne va pas toujours avec la faisabilité. La magie, c’est de réussir l’infaisable.
Bonsoir Hannah,
Merci pour ton commentaire.
En ce qui concerne la faisabilité, je considère qu’il est important de connaître ses propres limites lorsque l’on établit sa life list. A mon avis, cela n’empêche pas de penser grand.
Le développement personnel permet de repousser ses limites et la life list n’est pas figée dans le temps, elle évolue à mesure que le temps passe. On peut donc l’enrichir en fonction des expériences que l’on vit.
Bonjour Matthieu,
Un très bel article, équilibré et complet qui aidera certainement de nombreuses personnes à y voir plus clair sur le thème de la « liste de vie ».
Je participe moi aussi à cette édition du festival et je suis totalement en accord avec les 5 phases que tu proposes avec un bémol personnel, si tu me le permets:
J’adhère au fait de ne pas se laisser influencer par les chimères de notre société même si, en pratique, il est extrêmement difficile pour la majorité des gens de « penser en dehors de la boite ». Cela dépend de beaucoup de facteurs, dont le vécu individuel, mais il est clair pour moi qu’on ne peut pas ne pas être influencé par le monde dans lequel nous vivons.
Par ailleurs, Maslow a démontré que le sommet de sa fameuse pyramide des besoins s’ouvre à l’infini grace à la spiritualité et à la transcendance (un aspect rarement enseigné lorsqu’on parle de sa pyramide). Ne penser qu’à soi et à ce qui est bon pour soi pourrait donc limiter le développement de la personne à son égo, au détriment d’une dimension plus grande de réalisation dans quelque chose de qui dépasse l’individu, le « soi égotique ».
Pour ma part, j’ai acquis la conviction avec les années et au fil de mes pérégrinations spirituelles, qu’une Life List qui contient uniquement des projets orientés vers soi-même est amputée d’une dimension essentielle: le dépassement de soi dans le service ou l’aide à autrui. C’est souvent la conclusion de l’enseignement des grandes traditions et des maitres spirituels.
Après tout, sans nier l’intérêt de réaliser ses envies personnelles (tour du monde, saut en parachute, etc) aider l’autre n’est-il pas l’une des meilleures façons de se développer personnellement?
Bien amicalement,
Jean-Marc
Bonjour Jean-Marc,
Merci pour ce commentaire très riche.
Je suis ravi que mon article te plaise. En effet, le sixième niveau de la pyramide de Maslow est rarement enseigné et porte plusieurs nom. Pour ma part je l’appelle « transcendance », c’est le nom qui pour moi le qualifie le mieux et celui que j’ai rencontré dans plusieurs bouquins.
La pyramide de Maslow est un concept étudié dans un très grand nombre de domaines allant de la psychologie générale au développement personnel en passant par la séduction, le marketing ou encore la psychologie du travail. Revisitée, interprétée, adaptée, elle en a vu de toutes les couleurs et les enseignements en rapport avec celle-ci ne respectent pas tout le temps la vision qu’en avait son créateur : Abraham Maslow.
Notons tout de même que dans les domaines du coaching, de la séduction (je pense à Mystery pour les connaisseurs) ou encore du développement personnel, ce sixième niveau est souvent présenté et heureusement d’ailleurs 😉 !
Pour en revenir à l’article et à ton commentaire, je suis d’accord avec toi lorsque tu dis qu’aider les autres apparaît comme primordiale et comme une source d’épanouissement personnel inépuisable. Cependant je considère qu’une personne qui aide les autres à déjà effectué son développement personnel. On pourrait comparer cela au psychanalyste qui, pour effectuer la psychanalyse d’une personne, doit déjà avoir effectuer sa propre psychanalyse.
L’établissement d’une life list étant pour moi directement relié à l’accomplissement de son propre développement personnel par l’intermédiaire d’actions, j’ai souhaité insister sur le fait que celle-ci devait être personnelle. L’altruisme venant une fois que la personne à réussi sa propre quête du bonheur (dont une petite partie passe par la réalisation des buts inscrits dans sa life list).
C’est pour ce genre de ce commentaire que je suis content d’utiliser le blog comme format de communication.
Merci Jean-Marc pour les idées que tu apportes et l’élargissement des points de vues qu’elles engendrent 🙂
Mathieu.
Re-bonjour,
Article trèèès interessant pour moi car je me suis justement lancée dans la rédaction d’une liste d’objectifs il y a quelques jours! Je ne connaissais pas le terme « life list ».
Je pense que cet article va beaucoup m’aider et m’être très utile ! Merci !
Pour répondre à votre question, un vision board est une sorte de tableau qui regroupe tous nos objectifs, projets, rêves etc sous forme de photos, d’images, de mots…
Ce qui permet de matérialiser nos projets et de les rendre plus concret, palpable…
Le fait de pouvoir les visualiser et de placer le vision board « à portée de vue » permet de s’y projetter et de s’imaginer la reussite. (Je pense que ça rejoint un peu les « pensées positives » dont vous avez parlé dans un précédent article).
Il est conseillé de regarder notre vision board quotidiennement pendant un certain nombre de minute afin d’avoir toujours en tête ce que nous souhaitons atteindre et ainsi nous booster dans leurs réalisations.
Physiquement le vision board ressemble un peu à un pan de mur d’une chambre d’adolescente où toutes les photos de ses amies, famille, meilleurs moments de sa vie étaient regroupé.
Mais dans celui ci ce sera plutot la photo d’un pays que l’on souhaite visiter, un saut en parachute, un corps fin et musclé, une belle maison, la phtoto d’une famille, d’une voiture etc….
Liya
Merci beaucoup pour ces éclaircissements Liya 🙂
Je pensais justement à acheter un tableau en liège et des punaises pour m’en faire un chez moi.
Si quelqu’un a un vision board chez lui, peut il donner des astuces pour le construire ?
A bientôt,
Mathieu.
Bonjour Mathieu, j’aime beaucoup ton article et ta façon de voir les choses. Toutes les phases sont essentielles pour se connaître vraiment et savoir ce que l’on cherche réellement au fond et pourquoi…
Contente de découvrir ton blog.
zenie
Bonjour Zenie,
Ravi que mon blog te plaise.
Au plaisir de discuter avec toi lors de prochains articles.
Bonne journée,
Mathieu.
Bonsoir à tous, bonsoir Mathieu,
Je prends aujourd’hui.hui connaissance de tes écrits, en tapant simplement sur Google « changer de vie », et j’avoue avoir du mal à décrocher depuis la lecture de tes premières lignes. Vos commentaires sont plus riches les uns que les autres, et donnent l’espoir et la conviction de ne pas vivre seul ce rêve fou de « start from scratch ». Merci pour ça!
Mon cas est similaire aux vôtres sur certains points, différents sur d’autres. Cet été la femme dont je suis tendrement amoureux. Nous avons la trentaine, travaillons tous les deux en Suisse (mais vivons en France), bénéficions de revenus conséquents, mais…..mais si l’on s’arrête un instant, que nos âmes s’élèvent quelques minutes pour regarder d’en haut ce que nous sommes, nous avons souvent l’impression que ce n’est plus de cette vie que nous rêvons… Nous avons donc la volonté de tenter quelque chose d’autre, ailleurs.
À la différence de nombre de lecteurs, faire un tour du monde n’est pas vraiment l’un de nos souhaits les plus chers. Nous avons déjà passé plusieurs mois en Autralie, un merveilleux pays soit dit en passant, et nous ressentons pas au fond de nous le besoin de bouger sans cesse d’endroit.
Notre envie la plus forte serait de quitter un monde capitaliste un peu fou et qui nous dépasse, qui va sans cesse et toujours plus vite. Aujourd’hui, la France est un pays qui fait peur ; écoutez donc ce merveilleux relais de l’information qu’est France Inter tous les matins, et une réalité déprimante s’installe avant d’avoir pu reprendre l’espoir d’un souffle d’amélioration! L’un de nos plus beaux projets dans un avenir proche sera la venue d’un enfant, mais notre envie d’ailleurs nous pousse à prendre le temps de la réflexion…
Mathieu, une question : une Life list s’applique-t-elle à une famille facilement ? Je conçois que chaque projet se pense et se construit…..mais ta Life list peut elle s’appliquer à tous ?
Un immense merci pour tes mots, l’espoir est là, et vos témoignages poussent à croire à tout.
À vous lire.
Très amicalement,
Damien
Bonjour Damien et bienvenue sur Penser et Agir,
Merci beaucoup pour ce commentaire très riche.
C’est grâce à ce type de commentaire que j’aime écrire des articles 🙂
Pour répondre à ta question, la life list est « à la base » quelque chose de personnel. On met sur papier la liste des choses que l’on aimerait faire dans sa vie et on s’engage envers soi-même à les réaliser.
En ce sens ta question prend tout son sens.
Est-ce qu’une life list peut s’appliquer à une famille. Eh bien je dirai oui et non !
Je m’explique :
Oui parce que ton développement personnel et les rêves que tu souhaites accomplir peuvent impacter ta famille. Tu vas donc devoir écrire des objectifs de vie sur une liste en prenant en compte les membres de ta famille. Par contre il faudra faire beaucoup plus attention à un point détaillé dans l’article : la faisabilité !
Si tu as une femme et un enfant, c’est impossible de faire la même chose que si tu étais célibataire et surtout sans enfant.
Voici mon conseil : faites une Life List de couple ! Réunissez-vous autour d’une table et réfléchissez ensemble à ce que vous aimeriez pour le bien-être de votre famille et pour votre bien être. Étudiez les possibilités d’aller vivre ailleurs. « Étudier » signifie beaucoup plus que « penser ». Vérifier si ce que vous voulez faire est réellement faisable ou tient plutôt du fantasme. Pour cela il suffit de regarder ce que d’autres personnes ont fait. Le domaine du « possible » est immense et c’est à chacun de se donner les moyens de réussir.
Je ne m’étends pas plus car ce commentaire n’en finirait plus.
Garde juste en tête qu’un couple est l’union de deux personnes, en ce sens c’est comme si vous ne formiez qu’un. Réfléchissez ensemble, agissez ensemble et n’oubliez jamais d’étudier la faisabilité !
Au plaisir d’interagir avec toi dans de futurs commentaires,
Mathieu.
Je note quelques erreurs de frappe dans mon post, mes idées vont plus vite que mes doigts 🙂
Je précise donc que « j’ai épousé la femme dont je suis tendrement amoureux »
Bonne lecture
Aucun soucis 😉 !
Salut Mathieu,
Enchanté de ton promt retour !
Je me pose, comme je crois beaucoup d’autres lecteurs des différents blogs du changement de vie envisagé, la question de l’échec.
Tout est envisageable, n’est-ce pas ? As-tu pris connaissance d’exemples de personnes qui, après avoir suivi cette fameuse méthode que tu expliques, ont malgré tout chûté devant un constat d’échec, pour en arriver à se dire que « leur vie d’avant » était mieux ?
Je pense que dans tout projet, les erreurs font partie de la vie. Et peut-être que quelques lignes de témoignages de personnes pour lesquelles ce changement de vie s’est avéré une grosse erreur, rendraient encore plus riche ton blog ! Je doute que tous tes lecteurs nonobstent l’échec…
Courage et bonne suite :o)
Damien
Bonjour Damien,
Je n’ai pas de témoignages à te montrer mais, comme tu t’en doutes, il y a de grandes réussites et bien sur de grands… échecs !
Tu lèves ici un aspects essentiel en développement personnel : la gestion de l’échec !
Avant de continuer, pose toi une question : préfères-tu avoir des remords par rapport à quelque chose que tu as fait ou avoir des regrets de ne jamais avoir essayé d’aller au bout de tes rêves ? En l’occurrence ton cas est un peu spécial car tes choix vont influencer ta famille. Mais réfléchissez à cette question toi et ta femme.
En ce qui concerne la gestion de l’échec, j’ai écrit un article détaillé la dessus, je ne sais pas si tu l’as lu :
La peur de l’échec n’existe pas : apprendre à avoir confiance en soi
Tu auras au moins ma vision de ce qu’est un « échec » 😉 !
Au plaisir,
Mathieu.
PS : lorsque l’on entends les mots « changer de vie », on a toujours dans l’idée que c’est un changement brutal qui arrive du jour au lendemain. N’oublie pas que, quelque soit le chemin à parcourir, il faut commencer par un premier (petit) pas !
Mince, je n’ai pas lu ton billet sur l’échec! Merci pour le lien, je le ferai juste après.
En effet, je te suis tout-à-fait sur le concept de « remord versus regret ». C’est aussi ce qui permet de garder la foi en la réussite de ce genre d’aventure 🙂
Une excellente soirée,
Damien